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06/05/2008

LE DESTIN DE TANT DE POETES

Mais quelle misère que le destin de tant de poètes qui ont commis des milliers et des milliers de vers sans avoir, ne serait-ce qu'une fois, réussi cette succession de huit, dix ou douze syllabes qui font un vers, un vrai.

(G. POMPIDOU)

02/05/2008

JE ME SUIS BAIGNE ....

..." Je me suis baigné dans le Poème

De la Mer, infusé d'astres et lactescent,

Dévorant les azurs verts, où, flottaison blême

Et ravie, un noyé pensif parfois descend...

(Le Bateau ivre - Arthur Rimbaud)

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30/04/2008

LE POETE DIT

Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles

Tu viens chercher la nuit les fleurs que tu cueillis,

Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,

La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys.

(Arthur RIMBAUD)1854160182.jpg

23/04/2008

J'ECRIS COMME JE SUIS

J'écris comme je suis, mais vous êtes dans mes mots,

Belle oreille sensible à l'écho de mon monde intime,

Je pianote vers vous, ombre-clarté, éclosion d'une rime,

Sous vos délicieux traits, mes poèmes semblent beaux.

(Alain MEYER-ABBATUCCI)

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22/04/2008

LA POESIE FRANCAISE

Chercher à enfermer la poésie française dans une définition me paraît impossible et illusoire.

Elle est traversée de trop de courants qui apparaissent et disparaissent de siècle en siècle.

(G. POMPIDOU)

TANT DE POESIE

Il y a la poésie du soleil et celle de la brume, la poésie de la découverte et celle de l'habitude, de l'espoir et du regret, de la mort et de la vie, du bonheur et du malheur.

(Anthologie de la poésie française - G. POMPIDOU.)

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10/04/2008

80 HIVERS

Hé quoi ! Vous êtes étonnée

Qu'au bout de quatre vingts hivers,

Ma muse faible et surannée

Puisse encore fredonner des vers ?

(VOLTAIRE - à Madame LULLIN).

08/04/2008

POETE, PRENDS TON LUTH

Poète, prends ton luth ; c'est moi ton immortelle

Qui t'ai vu cette nuit triste et silencieux,

Et qui comme un oiseau que sa couvée appelle,

Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux.

Poète, prends ton luth et me donne un baiser ;

La fleur de l'églantier sent ses bourgeons éclore.

Le printemps naît ce soir ; les vents vont s'embraser,

Et la bergeronnette, en attendant l'aurore,

Aux premiers buissons verts commence à se poser

Poète, prends ton luth et me donne un baiser.

(Alfred de MUSSET)

04/04/2008

André CHENIER (L'Amérique)

Mes vers impatients élancés de mon âme

Veulent parler aux Dieux, et volent où reluit

L'enthousiasme errant, fils de la belle nuit.

01/04/2008

BENEDICTION (Charles BAUDELAIRE)

893254221.jpgVers le Ciel, où son oeil voit un trône splendide

Le Poète serein lève ses bras pieux,

Et les vastes éclairs de son esprit lucide

Lui dérobent l'aspect des peuples furieux.