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27/02/2010

JE CHANTE, JE PLEURE

Je chante dans tous les vents

Mais j'ai perdu tant d'amis

Je joue pour le printemps

Mais mon coeur est gris

Et la guitare blonde m'attend

Car je sais ce que je vis

Les rayons du soleil levant

Chassent ce qui est écrit

Je t'ai perdu, cher François

Maintenant tu reposes sous terre

Ce n'est pas la première fois

Que mon coeur pleure et se serre.

(13.04.09)

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26/09/2009

COMME UNE ORANGE

Sa bouche juteuse comme une orange

Et sa peau douce comme du lin

M'attirent un peu plus vers l'étrange

Comme pour mieux calmer ma faim.

(06.01.09)

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20/06/2009

JONI ET JAMES

Joni le regardait en chantant

Devant la foule silencieuse

Son flot de paroles émouvant

La rendait plus merveilleuse

James la regardait en chantant

Son piano jouait les accords

Sa voix de velours répondant

Sans faire plus d'efforts

La foule silencieuse écoutait

Espérant que par magie ce moment

Ne s'arrêterait plus jamais

Après les applaudissements

En communion avec leurs voix

Pendant une heure trente de bonheur

Tout ce que la foule reçoit

Ne se voit qu'à l'intérieur

Dans leur coeur, dans leurs yeux

Un bonheur rien que pour eux

Dans leur coeur, dans leurs yeux

Un bonheur pour tous ceux

Venus de loin écouter

Et avec eux communiquer

Echanger et partager

Battre des mains et chanter.

(23.12.08)

31/05/2009

A PARIS comme A MEXICO

A PARIS comme à MEXICO

A ANVERS comme à AJACCIO

A SAINT LO comme à BORNEO

A COLOGNE comme à MONACO

Des pianos jouent des allegro

Des pianos jouent fortissimo

Des pianos jouent des concerto

Et la foule lance des bravo !

Et moi je suis heureuse

Car je suis bien paresseuse

Je suis ensorceleuse

Et devient cajoleuse.primevères blanches 07 03 09 (704 x 528) dim.jpg

 

06/05/2009

COMME UN VERRE DE VIN

Un poème est comme un verre de vin au début d'un repas.

(E. LEROY)

25/04/2009

L'ETOILE SE TAIT

Je voulais te parler

Je voulais te murmurer

Tant de choses

Mais je n'ose

Te parler le langage des roses

L'oiseau sur la branche se pose

Sans bruit

Et la nuit

Disparaît

L'étoile se tait

Pour l'éternité

Elle veille sur tes mots

Ce sont les plus beaux.

(16.12.08)

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SI BLANCHE

Elle nous donne rendez-vous

Elle change nos habitudes

Elle tombe si doucement

Elle fait de nous des enfants

Elle illumine nos jours

Elle compose un immense tapis

De velours épais.

(09.12.08)

27/03/2009

AVENIR

La fille aux cheveux d'or

La nuit quand elle s'endort

Espère celui qu'elle attend

Elle le voit dans ses rêves ardents

Mais son coeur presqu'artichaut

N'est pas un coeur en lambeaux

Elle attend juste que les rayons

Du soleil sur sa maison

Comme une envie soudaine

Viennent atténuer sa peine

Pourquoi rejeter ce qui

Est écrit là ou ici

Les marchands d'avenir

Soudain la font bien rire

Son avenir reste à écrire

Elle sait déjà ce qu'elle désire

Elle a tout juste vingt ans

Son avenir est déjà grand.

(09/11/2008)

07/02/2009

MALLARME écrit ...

Le 5 décembre 1865, MALLARME écrit à CAZALIS :

"Ah ! ce poème, je veux qu'il sorte, joyau magnifique, du sanctuaire de ma pensée, ou je mourrai sur ses débris ! N'ayant que les nuits à moi, je les passe à en rêver à l'avance tous les mots".

Ecrire un poème, c'est pour MALLARME amener au jour l'impuissance ; ou c'est concevoir sans cesser d'être vierge, comme visité par le bleu du ciel et par lui seul. C'est mettre à nu un songe, plutôt qu'un corps mortel. Si travail il y a il consiste moins en un accouchement véritable qu'en ce que VALERY appellera plus tard le "travail du travail" c'est à dire un engendrement qui se retourne lui-même et qui fait du poème un objet intransitif valant en définitive par la conscience, la connaissance de soi à laquelle il fait accéder celui qui l'écrit.

www.maulpoix.net/Mallarme.html

POEME BLESSE

Parfois je ramasse

Un poème blessé

Qui meurt

Entre mes mains

Je l'enterre

Et ma solitude s'accroît.

(Anise KOLTZ)