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20/09/2009

JEAN DE SPONDE (1557-1595)

Vous languissez, mes vers ; les glaçons de l'absence

Eteignant vos fureurs au point de leur naissance,

Vous n'entre battez plus de soupirs votre flanc,

Vos artères d'esprit, ni vos veines de sang.

En quoi ! La mort vous tient ? Et ce front teint en cendre

Vous marque les tombeaux où vous allez descendre ?

Si vous pouviez encore revoir dedans les cieux

Ce feu que s'est caché des pointes de vos yeux,

Vous vivriez, dites-vous, mais la clarté ravie

Ravit en même temps l'éclair de votre vie.

UN FEU.jpg

19/04/2009

VICTOR HUGO à LAMARTINE

Merci, mon illustre frère.

Votre lettre m'est arrivée au moment où je lisais des vers divins qui sont de vous.

J'étais avec le poète au moment où l'ami est venu me serrer la main.

-Victor Hugo le 01.05.1835-

20/06/2008

Emile BENVENISTE

"Il me semble que la langue poétique nous révèle un type de langue dont on a jusqu'à présent à peine soupçonné l'étendue, la richesse, la nature singulière. La langue poétique a un autre mode de signification que la langue ordinaire, et elle doit recevoir un appareil de définitions distinctes. Elle appellera une linguistique différente"

16/06/2008

JE TE DONNE CES VERS (Ch. BAUDELAIRE)

Je te donne ces vers afin que si mon nom

Aborde heureusement aux époques lointaines,

Et fait rêver un soir les cervelles humaines,

Vaisseau favorisé par un grand aquilon,

Ta mémoire, pareille aux fables incertaines,

Fatigue le lecteur ainsi qu'un tympanon,

Et par un fraternel et mystique chaînon,

Reste comme pendue à mes rimes hautaines.Picture2.jpg