20/09/2009
JEAN DE SPONDE (1557-1595)
Vous languissez, mes vers ; les glaçons de l'absence
Eteignant vos fureurs au point de leur naissance,
Vous n'entre battez plus de soupirs votre flanc,
Vos artères d'esprit, ni vos veines de sang.
En quoi ! La mort vous tient ? Et ce front teint en cendre
Vous marque les tombeaux où vous allez descendre ?
Si vous pouviez encore revoir dedans les cieux
Ce feu que s'est caché des pointes de vos yeux,
Vous vivriez, dites-vous, mais la clarté ravie
Ravit en même temps l'éclair de votre vie.
14:58 Publié dans citations | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poèmes, poésie, poètes, culture, livres, vers
Commentaires
Voilà une très belle déduction.
Amitiés
Écrit par : Christian | 27/09/2009
Merci pour cette belle découverte.
Écrit par : laura | 28/09/2009
On n'écrit plus de la même façon maintenant. Si nous parlions aisni, les gens se retourneraient pour nous regarder avec de gros yeux.
J'ai trouvé ce poème dans un livre de poche achetè dans le Nord au mois d'août. Il y en aura d'autres que je publierai quand je trouverai un petit moment. Merci pour vos passages.
Écrit par : elisabeth | 04/10/2009
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