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25/01/2008

ARTISTE ELLE ETAIT

Faut-il s'apitoyer ?

Elle a tout oublié

La gloire et la beauté

Elle vit de l'autre côté

Des murs, des projecteurs

Loin de tous ces bonheurs

Derrière les murs, les projecteurs,

Les ombres et la peur

Le néant, la noirceur,

L'angoisse et le malheur

Qui rode, tenace.

Elle entend les menaces

Les paroles jetées là

Par les amis, la famille,

Elle est tombée bien bas

Et le soleil qui brille

Lui fait encore plus mal

Car le bonheur s'étale

Autour et devant elle

Un combat débute en elle.

(19.08.07)

12/01/2008

BRETAGNE

Quand reverrai-je tes maisons de pierres

Et tes bouquets de fleurs d'hortensias

Tes chapelles où j'ai lu des prières

La mer et ses vagues jetées là

Sur tes plages de sable si fin

Qu'il semblait couler comme le vin

Que l'on boit au Bar des Pêcheurs ?

Reverrai-je tes bateaux à moteur

Tes mouettes et tes voiliers blancs

Comme les coiffes des vieilles dames

Bavardant assises sur un banc

Pendant que jouent sur le macadam

Des enfants criant et courant

Emportés par leurs élans

Sous le ciel tiède du mois d'août ?

Bretagne, comme ton pays est doux.

(11.07.07)

04/01/2008

Monsieur SERGE

Je me sens le coeur lourd

Serge qui passait chaque jour

M'écouter lire son courrier

Est parti un jour de juillet

Il aimait retrouver Ginette,

Vendeuse aux Galeries Lafayette

Bavarder avec les demoiselles

Paulette, Josiane ou Isabelle

Il vivait avec sa Nanou

Une belle Italienne dévouée

Elle rendait ses jours plus doux

Depuis qu'il avait échoué

Dans cette ville du Midi

Il était parfois aigri

Par la vie car enfant

La maladie le frappant

Il était devenu boiteux

Et plus tard, le malheureux

Est devenu mal voyant

Par l'éclat d'un soleil éblouissant

Je me sens le coeur lourd

Je pense à lui chaque jour

Trente deux ans nous séparaient

Et quand Nanou est décédée

Marie Thérèse l'a remplacée

A son enterrement beaucoup ont pleuré

Seule devant mon clavier

Quand pourrai-je oublier

Ses paroles toutes en douceur

Ou bien son côté farceur ?

(23.07.07)

24/01/2007

VERONIQUE

Elle a pleuré certains soirs

Comme tout le monde

Elle a traversé tant d'orages

Comme tout le monde

Elle a toujours trouvé du courage

Pour ne pas céder à ce noir

Qui vous broie en une seconde

Comme les rois de ce monde

Elle a cherché son or enfui

Quelque part où on lui a dit

Dans son corps, dans sa tête

Son piano lui fait la fête

Quand tout le monde s'endort

Elle nous offre ses trésors.

(10/10/06)