05/06/2007
LE VENT SOUFFLE AU DEHORS
Homme si fort
Et si fragile à la fois,
Arriveras-tu au port
Où je t'attends, moi,
Femme fragile au dehors
Mais si forte au dedans ?
Le froid glace mon sang.
Le vent souffle au dehors.
Je suis là, je t'attends.
Arriveras-tu au port ?
Je regarde l'horizon.
Rien ne bouge, rien.
Je me fais une raison.
Je n'attends plus rien.
Femme fragile au dehors
Mais si forte au dedans,
Le froid glace mon sang
Car le vent souffle au dehors.
(14.01.07)
11:25 Publié dans poésie amour | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Poésie, poème, amour, écriture, journal intime
Commentaires
Ca me fait penser à mon arriere-grand mère bretonne, femme de pêcheur qui voyait son mari une fois par an (résultat: 13 enfants...) , une vie très dure mais qui est morte à 90 ans tout de même.
Écrit par : Laura | 06/06/2007
Merci Laura,
Le problème avec mes derniers poèmes c'est que si je les suppriment de mon premier blog je supprime également les commentaires gentils qui vont avec.
Normalement j'ai créé ce blog pour alléger le premier.
Écrit par : elisabeth | 06/06/2007
Il faut avoir du courage pour élever 13 enfants. J'ai connu une famille dans le Nord qui a eu 10 filles avant d'avoir un garçon, le dernier. C'était le but des parents : avoir un fils. J'ai connu également une autre famille allemande qui a eu 13 enfants. ou 14.
Écrit par : elisabeth | 06/06/2007
Très beau, ce poème
13 enfants? très peu pour moi !!
Quel courage ou quel manque de chance ?
A+
Écrit par : Elodie | 06/06/2007
C'était au début du siècle mesdames, sans contraception, dans une petite cabane et la sélection s'est faite naturellement.
Sur les 13 en fants, 10 sont morts en bas âge ou jeunes, ma grand-mère il y a 3 ans et aujourd'hui, il ne reste plus qu'une...
Écrit par : Laura | 07/06/2007
Bonjour ,je le trouve superbe ce poème ,toute la force et la fragilite de ces femmes qui ont attendu toute leur vie que le mari revienne au foyer pour repartir aussitot !
bisous
Écrit par : estelle | 07/06/2007
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