28/06/2009
THEOPHILE DE VIAU - CONTRE L'HIVER (Ode)
Plein de colère et de raison
Contre toi barbare saison
Je prépare une rude guerre,
Malgré les lois de l'Univers,
Qui de la glace des hivers
Chassent les flammes du tonnerre
Aujourd'hui l'ire de mes vers
Des foudres contre toi desserre.
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20/06/2009
JONI ET JAMES
Joni le regardait en chantant
Devant la foule silencieuse
Son flot de paroles émouvant
La rendait plus merveilleuse
James la regardait en chantant
Son piano jouait les accords
Sa voix de velours répondant
Sans faire plus d'efforts
La foule silencieuse écoutait
Espérant que par magie ce moment
Ne s'arrêterait plus jamais
Après les applaudissements
En communion avec leurs voix
Pendant une heure trente de bonheur
Tout ce que la foule reçoit
Ne se voit qu'à l'intérieur
Dans leur coeur, dans leurs yeux
Un bonheur rien que pour eux
Dans leur coeur, dans leurs yeux
Un bonheur pour tous ceux
Venus de loin écouter
Et avec eux communiquer
Echanger et partager
Battre des mains et chanter.
(23.12.08)
18:15 Publié dans poésie hommage | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : poésie, poème, écriture, poète, littérature
14/06/2009
ILS SONT A VOUS
Ces quelques vers que j'ai eu le bonheur d'écrire, je vous les offre.
Que vous en vouliez ou non, c'est égal, ils sont à vous.
Je n'oublie pas que je vous doit tout.
(Votre fils, Arthur RIMBAUD)
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05/06/2009
Poésies de CATULLE (textes anciens)
A GELLIUS
Souvent j'ai cherché dans mon esprit par quel moyen je pourrais te faire parvenir des vers de Callimaque pour calmer ton courroux, et soustraire ma tête aux traits vengeurs dont tu ne cesses de la menacer ; mais je le vois trop, mes efforts sont inutiles, mes prières sont vaines...
21:57 Publié dans citations | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : poèmes, poètes, poésie, écriture
04/06/2009
ISPAHAN
Pour tes roses
J'aurais fait
Un voyage plus long encore
Ton soleil n'est pas celui
Qui luit
Partout ailleurs
Et tes musiques qui s'accordent avec l'aube
Sont désormais pour moi
La mesure de l'art
D'après leur souvenir
Je jugerai
Mes vers les arts
Plastiques et toi-même
Visage adoré.
(Guillaume Apollinaire , Il y a, Edition posthume de 1925)
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