18/07/2017
AU VILLAGE
Les vieilles maisons grises
S'endorment
La lumière se brise
Sous l'orme
On dirait que tout se meurt
Lentement
Pierrot frissonne de peur
En passant
Au-dessus de la source
Ancienne
Il a peur pour sa bourse
La scène
Des vieux assis sur un banc
Rassure
Ils racontent triomphants
L'aventure
De leur ami le berger
Négligé
Parti dans les Cévennes
Pour Hélène
Pierrot pressé de rentrer
Regarde
Les vieux murs gris soupirer
Bavarde
Etait la rue, cet été
Désertée
Même les chèvres sont rentrées
Fatiguées.
(08.05.16)
14:37 Publié dans poésie nature | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : poésie, poète, poème, écriture, nature, campagne, auteur, recueil
Commentaires
J'adore!!!! C'est léger et on croirait voir ces personnes assises sur ce banc. Belle histoire, Elisabeth. Gros bisous, ma douce ♥
Écrit par : Nell | 18/07/2017
Nell : merci beaucoup, c'est presque du vécu, au village les gens âgés aiment s'asseoir sur un banc et bavarder tranquillement. Gros bisous et merci de ton passage.
Écrit par : elisabeth | 19/07/2017
C'est un très joli poème qui décrit bien la vie à la campagne dans les petits villages. J'ai vécu mon enfance à la campagne...
Écrit par : écureuil bleu | 19/07/2017
Comme une chanson, j'aime !
Merci pour ces poèmes. C'est une bonne idée que ce second blog.
Écrit par : Quichottine | 20/07/2017
Quichottine : j'ai créé ce blog pour ne pas encombrer le 1er à une époque où mon hébergeur limitait les articles. Il reste une sauvegarde et une vitrine de tous mes poèmes publiés. Bon week end. Bises.
Ecureuil bleu : c'est une vie différente, à la ville et à la campagne. A la campagne, on vit plus lentement, et cela me convient. Bon week end et bises.
Écrit par : elisabeth | 21/07/2017
La campagne que la jeune génération déserte pour la ville qui offre tout, mais à quel prix... merci Elisabeth, douce soirée, jill bises
Écrit par : jill bill | 21/07/2017
Merci d'avoir mis un lien vers ton blog-poèmes! je vais m'y balader tranquillement...
Et, qui sait, si j'y arrive, en traduire un en espagnol!
Bon week-end Elisabeth.
Écrit par : colo | 22/07/2017
Jill : même ma fille est repartie habiter à la ville. Quand elle était ado, elle nous avait reproché d'habiter dans un coin perdu. Bon week end.
Colo : merci beaucoup, à ton aise. Bon week end.
Écrit par : elisabeth | 29/07/2017
Les commentaires sont fermés.