07/08/2012
SUR LA PHOTO
Sur la photo des gens qui s'aiment
D'un amour qui ne regarde qu'eux-mêmes
Car la guerre et les privations
N'enlèvent rien à leur affection
Elle tend un bras derrière son mari
Sérieux et sans qu'ils sourient
Ils regardent un homme les fixer
La photo qu'il va développer
Fera le tour de la famille
Mais pas de leurs petites filles
Elle porte une robe marron
Et lui un costume pantalon
La photo centenaire est jaunie
Mais je vous dis que je les envie.
(28.04.11)
16:06 Publié dans poésie amour | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : poésie, poème, poète, société, écriture
Commentaires
Superbe
mais j'espère que l'envie n'est que pour la rime
Écrit par : laura | 18/08/2012
Laura : et tu as l'exclusivité de la photo de mes grand-parents paternels.
MERCI BEAUCOUP.
Écrit par : elisabeth | 18/08/2012
merci à toi, quel honneur, celui du carnet de guerre?
Écrit par : laura | 19/08/2012
Laura : j'ai presque terminé le manuscrit, je suis arrivée à la page 92. Il me reste à rajouter des souvenirs...
Écrit par : elisabeth | 19/08/2012
Cette photo date de 1919, et ils posent devant la maison de Sainte Adresse.... la maison n'existe plus d'après ce que l'on m'a expliqué. (voir les commentaires sous ma note qui en parlait... sur l'autre blog).
Écrit par : elisabeth | 19/08/2012
j'attendrais....
Écrit par : LAURA | 25/08/2012
Laura : j'ai encore travaillé sur mon manuscrit aujourd'hui, il fait 110 pages... Après je relis pour voir si les tournures de mes phrases me plaisent. Ensuite je donne le manuscrit à relire à mon mari pour les fautes d'orthographe et de grammaire. Il a le temps et il aime ça. J'ai une idée pour la photo de couverture : le carillon de mon grand-père qui date de l'entre deux guerres et qui est chez moi, dans ma cuisine....
Écrit par : elisabeth | 26/08/2012
super d'avoir des objets souvenir; en mon absence, tout a été raflé sans qu'on me demande si je voulais quelque chose
Écrit par : laura | 01/09/2012
Laura : j'ai une copine d'enfance (retrouvée récemment sur FB) pour qui j'avais écris le poème LA MAISON DE MARIE, qui n'a rien eu également au décès de sa mère puis de son père en 2006. Ses frères et soeurs lui ont interdit de remonter dans le Nord. (elle habite près de Perpignan). Si tu es encore sur FB tu tapes Marie Martine FRIGERIO BOUSSEMART dans la case recherche en haut de ta page FB. C'est elle.
Écrit par : elisabeth | 01/09/2012
pour ma 2e grand-mère, j'étais au Maroc, début des problèmes; venir me chercher à l'aéroport leur posait problème
Écrit par : laura | 15/09/2012
Laura : les histoires de famille, c'est partout, il me semble. Même dans mon enfance, ma grand-mère divorcée dans les années 30 s'est retrouvée veuve en 1976 et a poussé un cri de soulagement car elle pouvait enfin entrer dans un église.
Écrit par : elisabeth | 30/09/2012
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